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Temps de lecture : 5 minutes

 

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♪ Power Of A Woman – Lee Brice ♪

Ces derniers jours, cela n’a pas été l’extase pour Joakim Bauer. En effet, entre la crise familiale qui vient de naître entre ses géniteurs et la crise que traverse son propre couple, le jeune homme ressent comme un ras-le-bol général. Il ressent un ras-le-bol général, avec sa compagne aussi, qui lui sort littéralement par les yeux, mais étrangement – et pour la première fois – il refuse de la sortir de sa vie, même si elle l’horripile. Elle lui apporte encore quelque chose, il le sait, même s’il ne sait pas vraiment quoi…

Alors, ce soir, chez Kristofer et lors de l’une de ces soirées habituelles, il surprendra tout le monde en sniffant lui aussi, un rail de coke. Il a absolument besoin de quelque chose pour se calmer les nerfs et il n’y a rien d’autre sur place. Il ne tient plus. Il lui faut un truc. Un quelque chose qui lui ferait penser à autre chose qu’à sa rousse, car le fait de ne plus être maître de la situation aujourd’hui le panique. D’ordinaire, rien ni personne ne pouvait l’atteindre ni même lui faire ressentir un quelconque sentiment d’énervement, et aujourd’hui, cette personne réussissait cet exploit. Joakim ne sait gérer ce stress. Cette nervosité étrange due à… il n’en sait rien ! 

It can make a man feel like a kid. // Il peut faire d’un homme un enfant.

Or feel just like a clown // Ou juste le changer en clown

It can make him run for cover // Il peut le faire fuir la queue entre les pattes.

Or stay and stand his ground // Ou encore, lui donner la force de livrer mille batailles.

 

Cette fille le rend con.

Cet ange le fait sortir de ses gonds rien qu’en oubliant de porter un bracelet.

 

 

It can make a man pick up the bottle. // Il peut faire tomber dans l’alcool un homme.

Or encore l’aider à se relever quand il est au plus bas.

It can stop his whole world from turning. // Il peut empêcher son monde entier de tourner.

Or turn his whole world around //Ou encore le faire tourner encore plus mieux

 

Cette rousse satanique ne peut pas lui retourner l’esprit de cette manière !

Il est trop intelligent et supérieur au commun des mortels pour tomber si bas !

 

That’s the power of a woman // C’est le pouvoir d’une femme !

It’s the touch of her hand // C’est le délicat touché de ses mains.

One smile, one tear, one whisper in your ear. Un sourire, une larme, un murmure au creux de ton oreille

That’s the power of a woman // C’est le pouvoir d’une femme !

 

Cette fille n’est qu’une diablesse. De son toucher voluptueux, elle l’ensorcelle et lui fait perdre toute acuité de jugement. Son pouvoir à elle, c’est de rendre con…

Elle méritait le bûcher !

 

It can make a man beg for Jesus. // Il peut faire prier un homme.

Or make him wish he’d never asked. Ou encore lui exaucer tous ses souhaits les plus fous.

It can make him dream about the future. // Il peut le faire penser au futur.

Or make a nightmare of his past // Ou transformer son passé en un véritable cauchemar

 

Et lui, la guillotine pour ne pas savoir se débarrasser de ces liens insupportables…

Il ne veut plus d’elle. Tout en la désirant chaque jour un peu plus…

Mais il ne sait pas le lui avouer… Alors, à la place, il préfère la traiter comme une moins que rien. Il n’ignore plus ses appels et ne fuit plus ses rendez-vous, mais agit pour qu’elle haïsse les moments qu’ils passent ensemble. Il veut la faire souffrir, tout en désirant la rendre heureuse.

 

That’s the power of a woman!

It’s the touch of her hand.

One smile, one tear, one whisper in your ear.

That’s the power of a woman!!

 

 

Seigneur. Elle a fait de lui un abruti. À tel point que peu importe l’endroit où il peut se trouver, que ce soit au siège social des hôtels Peninsula ou dans le bar de Miguel à faire la comptabilité – ou autre –, il pense à elle. Parfois, il lui arrive même de songer à son crétin de collègue. Jay Kellers, il croit se souvenir… Incroyable Comme si lui, Joakim Bauer, avait une tête à craindre l’existence d’un autre homme…

She can say so much without saying a word.

That’s just the power of a woman!

It’s the touch of her hand.

One smile, one tear, one whisper in your ear.

That’s the power of a woman!!

 

 

Seigneur !

Elle l’a transformé en clown pathétique qui prend du plaisir en sniffant un rail de coke. Il vient de faire un geste qu’il s’était toujours interdit, et tout cela, pour… à cause d’une femme ?

 

The power of a woman!

She can make you feel like a king… or feel just like a clown…

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Temps de lecture : 3 minutes

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Andréas, ne comprenant pas vraiment pourquoi la relation avec son meilleur ami s’est un peu détériorée récemment – en effet, pour lui, son compagnon semblait extrêmement égoïste dans cette situation ! –, tente de le retrouver à la plage cet après-midi.

En effet, Zack n’a pas souhaité passer du temps avec lui, après qu’ils ont trainé avec les autres Drifterz sur la place Leimart. Andreas décide donc de prendre les devants pour réparer leurs liens fragilisés !

Il filait donc chez son binôme pour l’y chercher, puis à Santa Monica Beach, car il y a de grandes chances qu’il le retrouve en train de s’éclater sur une planche de surf ! Il connait les activités préférées de son compère par cœur.

Andréas a visé juste et retrouve rapidement son binôme.

Sans attendre, Andreas se déshabille et court dans l’eau pour rejoindre Zack, afin de lui glisser, dès qu’il arrive à son niveau, qu’il ne veut pas le perdre, qu’il l’aime comme un frère et, par-dessus tout, qu’il tient à leur amitié.

Zack se presse de lui ricaner, fièrement et sans tomber de sa planche.

— Certainement pas par-dessus, Jenny !

— Ce n’est pas la même chose, elle, c’est ma copine, grommelle Andreas avec surprise, la mine subitement boudeuse. C’est donc ça le souci, alors ? Tu es jaloux et c’est vachement culotté comme tu as ta fausse rousse maintenant !

— Elle s’appelle Serah, se refroidit Zack en perdant l’équilibre.

— Je m’en fous, grince Andréas avec aigreur. Je l’aime pas, elle est niaise, alors évitons de parler de sujets inutiles.

— C’est toi, l’inutile.

— Ouhhhh, Zack en laisse ! Ça fait longtemps qu’on a plus vu ça ! Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu la kiffes vraiment.

— Faut croire que tu ne me connais pas. Tu devrais repartir. Laisser tes fringues sur la plage est dangereux, on pourrait te piquer ton portefeuille. Ciao.

— Pour ce qu’il y a dedans ! Bon allez, on va pas se prendre la tête, je voulais juste qu’on redevienne comme avant, moi… alors si j’ai fait quelque chose qui t’a blessé, je m’excuse… même si je comprends vraiment pas ce que tu pourrais me reprocher, car ta crise de l’autre fois quand Jenny est venue me retrouver, c’était franchement nul.

— La ferme. Tu me fais tellement chier, Andy ! explose subitement Zack avec colère. Putain de merde, mais tu me fais chier ! Tu t’es vu ? T’es pas capable de faire une phrase complète sans reproches ! Tu es incroyable ! Tu viens soi-disant t’excuser, mais tu en profites pour me critiquer ! Mais merde ! Tu me fais CHIER ! Allez, je me casse, je dois retrouver Serah en ville. Ciao !

— Ok, amuse-toi bien avec la niaise !

— Je peux te la renvoyer, celle-là ! beugle Zack en plongeant sous l’eau pour ne plus entendre la voix insupportable de son meilleur ami.

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Temps de lecture : 2 minutes

 

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Il est 19 h 30, Raphaël Bauer rentre chez lui après une longue journée à Universal Studios. Par chance, il n’y a pas croisé Eva, parce que revoir son doux visage quand il est supposé la détester aujourd’hui aurait été le pompon pour son pauvre cœur maltraité… Elle lui manque tellement…

Que fait-elle en ce moment ? Sans doute prépare-t-elle le dîner en compagnie de sa mère et d’Erika… Raphaël n’est pas haineux face à l’évident favoritisme de sa fille. La pauvre, cette situation doit être terrible pour elle aussi… Il reste compréhensif.

Soudain, et alors qu’il s’apprêtait à monter au premier pour s’en aller prendre une bonne douche chaude et relaxante, on sonne à la porte d’entrée, derrière lui.

Naïf, il s’imagine un instant qu’il s’agit là de son fils aîné qui serait éventuellement rentré en avance ce soir – l’espoir fait vivre. Mais, il réalise très vite et avec déception, alors qu’il se tourne vers la porte vitrée, qu’il s’agit d’un homme qu’il ne connait pas du tout.

L’invité surprise se présente très vite :

— Bonjour, je suis Charles Ogilvie, le professeur de mathématiques de Joakim !

 

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L'Améthyste

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