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Pendant ce temps, Hajer Riahi arrive en plein Downtown pour récupérer une commande auprès d’un revendeur.
Il est pressé, il hâte le pas.
Il n’est pas fier de cela et ne se reconnait plus lorsqu’il passe ses traits tirés par la dépression devant un miroir, mais il n’a trouvé aucune autre échappatoire à sa solitude. Quelques cachetons mélangés à de l’alcool lui permettent souvent d’oublier un peu toute cette merde… sa détresse qu’aucun ami n’a encore réalisée.
Il dégringole seul dans une spirale infernale, avec ces pilules qu’il s’achète de plus en plus régulièrement et qui commencent à lui couter un bras.
Il n’a pas spécialement les moyens de tomber dans une telle addiction et est souvent obligé d’emprunter, ou de voler discrètement des sous à son entourage.
Il n’a pas le choix, il lui faut bien ça pour tenter d’oublier quotidiennement que, par sa faute, un innocent croupit actuellement en prison…
Jamais il ne se le pardonnera…