Kristofer exulte, ce soir. Tout en trinquant avec son fidèle allié, il lui avoue qu’il est ravi de le retrouver. Leurs soirées lui ont manqué ! Joakim acquiesce. Son ami a totalement raison. Il reconnait que la couleur du costume qu’il a enfilé pendant ces dernières semaines était trop blanche pour lui aller au teint. Celle qui lui correspond le mieux étant plus obscure…
Peace of Violence…
[Les hommes ne sont ni blancs, ni noirs, ils sont tous gris.]
C’est sans aucune honte que Joakim ignore soudain l’appel de sa rousse. Il se fiche de ce qu’elle peut vouloir lui dire comme âneries.
Quelques minutes plus tard, il fait de même avec celui de son plan cul. Il se fiche de la moindre de ses propositions. Qu’elle aille au diable et s’achète un god !*
Ces deux folles lui sortent par les yeux, parfois. Mais pour qui se prennent-elles ?
Il ne souhaite pourtant en perdre aucune car elles ont chacune une place dans sa vie, à certains moments, que lui seul décide.
Peace of Violence.
Qu’est-ce que j’en sais, moi ?
« Serait-ce un signe de paix, ou bien le V de violence ? »
L’humain est incapable de bonté.
Mais par contre, excelle dans la stupidité.
« Quelqu’un sait ce qu’il avance ou ce qu’il fait ? »
Joakim les observe, ces hypocrites heureux, mais tout aussi anéantis par la vie.
« Peace or Violence ? »
L’homme, la bête la plus étrange et ridicule de l’univers.
« Quelqu’un sait ce qu’il avance ou ce qu’il fait ? »
Triste humanité.
[On ne fait que s’enfermer dans nos erreurs d’hier alors qu’on s’était fait la promesse de ne plus regarder en arrière.]