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Du côté Bauer et alors que Joakim revient vers sa chambre, Erika se précipite soudain vers lui pour lui sauter affectueusement au cou.

Les bras ballants, le long du corps, il n’attend par pour lui demander quelle mouche aurait bien pu la piquer, pour qu’elle se dépêche de s’exclamer, d’un petit air penaud et en esquissant une bouille mignonne et attendrissante : 

— Je comprends maintenant pourquoi tu ne voulais pas que je sois Cheerleader ! Tu voulais en fait m’éloigner de ce malade mental ! Tu l’avais cerné depuis le début ! Et tu as donc voulu me protéger… Comme toujours ! Alors, excuse-moi d’avoir mal parlé de toi et promis, je ne contesterais plus jamais tes décisions. Tu es le meilleur des grands frères et je t’aime fort !

—  Je suis content que tu t’en rendes compte, se contente de sourire Joakim avec un petit clin d’œil.

Il jubile comme jamais de cet échec et mat, à tous les niveaux, après avoir tout retiré à ce chien de Sanders : son grand amour, son père, ainsi que sa propre liberté.

 

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Et pendant que le reste de la fratrie se réconcilie à quelques mètres, Alarich cours s’enfermer dans sa chambre, terrifié d’avoir aperçu et reconnu, par la baie vitrée du salon du premier étage, celui qui l’appelait à l’aide sur la plage, il y a deux semaines, pour qu’il se précipite vers lui alors qu’il ne devait pas sortir sans Erika…

Mickael Davis.

Le Bauer le plus pur de la famille n’oublierait ce visage pour rien au monde, mais souhaite que son ainé ne le remarque pas, parce que depuis deux semaines, l’aura maléfique qui flotte dans cette maison lui déchire le cœur tous les jours un peu plus et il aimerait tant que son grand frère arrête de s’enfoncer dans les ténèbres…

 

 

• Parodie •

L'Améthyste