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Ailleurs, au New Beverly Cinema, à Hollywood, Andréas retrouve sa petite amie. Il arrive de son université après deux rames de métros, tandis que Jenny est venue en bus.
Le couple souhaite voir le nouveau Wolverine, en amoureux, mais le téléphone d’Andreas sonne soudain. Zack le cherche partout, il vient de sortir de cours et il aimerait retrouver son binôme en ville. Il souffre terriblement que Jenny l’accapare tant en ce moment, son ami lui manque, et il espère sincèrement que celui-ci ne refuse pas sa proposition.
Andreas demande alors à sa naine, tout en bloquant le micro de son téléphone, si le fait que Zack les rejoigne la derange ? Jenny soupire un « pas fan de l’idée » : Elle préfère rester en tête-à-tête avec son amoureux. Le jeune Cobain lui sourit, puis annonce à son meilleur ami qu’il a déjà prévu quelque chose…
Zack râle, est déçu, la conversation prend fin sur son agacement.
Voyant son compagnon affecté par le fait de blesser son binôme, Jenny plaisante aussitôt pour lui rendre le sourire. Il faudrait que Zack trouve une copine, lui aussi ! Ainsi, il lâcherait un peu la grappe de son homme ! Andreas soupire, l’air blasé : le jeune Muller est exigeant en matière de filles…
Exigeant et profondément malheureux, Zack est en ce moment enfermé dans sa chambre à cogner son sac de sable. Heureusement qu’il pratique depuis longtemps ce sport qui lui apprend à canaliser et maitriser ses émotions. En effet, nerveux et impulsif, il aurait pu exploser depuis déjà bien longtemps, tant son meilleur ami sait se montrer ingrat dès qu’il récupère sa Jenny. Le jeune Muller déteste cette attitude profondément égoïste, car lorsque le concerné sombre dans le désespoir après une séparation avec sa « garce », il court toujours dans les jupes de son fidèle ami. Pourtant, la réciproque ne peut jamais être possible ! Zack, de son côté, peut sombrer aussi profond qu’il le désire, creuser sa dépression jusqu’à traverser l’écorce terrestre, c’est à peine si on le remarque, voire simplement s’en préoccupe !
Il cogne alors son sac de sable en imaginant qu’il porte le faciès de cette voleuse d’ami, cette folle de Jenny !