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Quelques heures plus tard, alors que la nuit est tombée sur la cité des Anges, Joakim ouvre délicatement la porte de la maison où Amy réside avec sa mère.
La jeune fille blonde est absente, et sa mère semble sculpter dans la pièce voisine du salon.
Joakim ne lui adresse pas un seul mot, mais elle se précipite pour l’agresser dès qu’elle le voit :
« N’a-t-il rien de mieux à faire ? N’a-t-il pas une maison à lui, une famille ? Il est temps qu’il cesse de se croire chez lui, entre ces murs. Il n’est pas le bienvenu dans cette demeure et elle en a ras-le-bol de le voir constamment réapparaître pour essayer de détruire une jeune fille sans défense.
Joakim est intrigué par ses répliques. Effectivement, il n’a jamais considéré la situation sous ce point de vue. Ce sermon le trouble pendant un instant. Il garde le silence, puis se retourne pour repartir.
Entre sa compagne qui manifeste désormais des comportements bizarres et Amy qui ne suit plus les termes de leur accord, il est à présent dans l’incertitude.
Comment peut-il blesser la blondinette s’ils ne sont pas supposés éprouver le moindre sentiment d’attachement l’un pour l’autre ?
« À moins que ses chansons d’amour idiotes ne révélaient en réalité une réalité très inconfortable… » Le jeune homme en blêmit.