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♪ Cara Mia Portal 2 ~ A Cappella ♪
Le lendemain soir, Joyce s’apprête à prendre le dernier métro pour rentrer chez elle après une répétition de danse qui s’est éternisée ; il est plus de 21 heures et sa mère va sûrement grogner dès son retour !
Elle soupire à cette pensée, tandis qu’elle se dirige vers l’escalier mécanique, quand soudain, une silhouette surgit subitement pour la bousculer et lui asséner un vif coup de couteau dans l’abdomen.
Elle a été suivie toute la journée. Dans l’ombre, les yeux de la mort attendaient patiemment qu’elle se retrouve dans un endroit isolé. Loin des foules. Pauvre enfant qui rentrait tard cette nuit, pauvre enfant qui facilitait la tâche de son assassin en désirant prendre le métro à une heure aussi tardive. Pauvre, pauvre enfant…
Alors qu’elle s’effondre sur le sol en réalisant lentement ce qui est en train de lui arriver, elle regarde son sac qui a volé en avant sous l’impact. Elle réalise très vite le sang qui tache son tee-shirt et se met à songer à ce frère qu’elle ne reverra plus jamais, à ces rêves qu’elle n’accomplira pas, à ces gens qu’elle ne reverra plus, tandis que son agresseur disparait au loin. Ce fut un assassinat facile. Le tueur en est presque surpris. Il s’attendait à plus de challenge de la part de la cible qui a appelé les flics pour tenter de balancer une de leurs planques.
« Un assassinat, ce n’est pas une mort. C’est une vie tout entière qu’on balaie. C’est un avenir qu’on supprime. »
Je… Je veux devenir danseuse… Je.Je. Je.
Maman… Maman… Maman…
Ma… maman… Je veux ma… maman…
Je… je… je ne veux pas mourir…
Je veux vivre… Ma… maman… Maman, au secours…
Je veux danser… Laissez-moi danser. Je veux vivre… Pitié…
Micka »… Micka’ au secours…
Micka… pardon…
Alors qu’elle perd lentement connaissance en gémissant de faibles appels à l’aide, l’adolescente comprend qui est son assassin. Étrangement, sans avoir besoin de réfléchir, elle sait…
Elle a tenté de se mesurer à plus fort qu’elle.
— Micka, pardon… J’ai… J’ai échoué… gémît-elle une dernière fois, avant de fermer définitivement les yeux…
… Et alors qu’un groupe de personnes arrivait dans sa direction au pas de course, en appelant à l’aide.